Concept global
Dans la réalisation d’un concept global, le management sera confronté aux attentes ou revendications de différents groupes d’exigence. Dans la phase de conception des principes du système, ces exigences doivent être prises en considération.
I. Exigences
Les exigences principales d’un concept global performant sont :
Indépendamment des branches d’activités et de la taille de l’entreprise, les collaborateurs de tous les niveaux s’attendent à ce que leur travail soit rémunéré de manière juste et équitable. Fondamentalement, ils posent trois exigences à la rémunération.
Equité interne de la rémunération
Les comparaisons salariales internes doivent être correctes et plausibles. On s’attend à ce que le degré de difficulté des activités, les prestations individuelles et l’expérience apportée soient déterminants dans le niveau du salaire.
Equité liée aux résultats de l’entreprise
Dans la perspective d’une pensée et d’une action entrepreneuriale, les collaborateurs exigent de plus en plus de prendre part aux résultats de l’entreprise, tout en sachant qu’un certain risque financier est également lié.
Equité externe
La comparaison avec les salaires de la concurrence est le fondement de la troisième exigence d’une rémunération compétitive.
La politique de rémunération d’une entreprise doit prendre en considération les objectifs d’une rémunération aussi juste que possible pour l’ensemble des collaborateurs (-> principe de l’équité de distribution). Pour ce faire, il s’agit de prendre en compte non seulement l’équité interne (c’est-à-dire, de considérer la fonction, l’expérience utile et les prestations individuelles) et l’équité externe (liée au marché), mais également une éventuelle participation aux résultats.
II. Principes de conception
Nous vous aidons à développer et mettre en œuvre avec succès la gestion de votre rémunération. Notre concept général se base sur les principes de conception suivants :
Le „salaire individuel“ peut être traduit, selon la fonction et le niveau d’exigence correspondant, dans une bande salariale. En règle générale, les bandes salariales des différents niveaux d’exigences se chevauchent. Une bande salariale présente une courbe de progression au taux dégressif, dans la mesure où l’accroissement de l’expérience en restant dans la même bande salariale – c’est-à-dire dans le même niveau de fonction – est plus fort au cours des premières années.
La rétribution des apports individuels en termes de prestations se fait dans les limites de la bande salariale correspondante. Les « bonus » et « parts liées à la situation » seront liés aux résultats concrets, respectivement découlerons de la situation concrète, et seront attribués en supplément.
La participation aux résultats et les parts liées à la situation sont à définir de surcroît, au moyen de comparaisons spécifiques avec le marché.
- La société du savoir actuelle exige de vastes compétences professionnelles
- Les attentes en ce qui concerne sa propre prise en charge exige des compétences personnelles
- La réussite dans la société actuelle d’information et de communication s’appuie sur les compétences sociales
- Le besoin des entreprises en termes de leadership et d’entreprenariat pour les cadres implique des compétences de conduite
L’appréciation des apports d’un collaborateur et ses implications sur le salaire se fait pour l’ensemble des collaborateurs selon des principes identiques. La réalisation des attentes liées au niveau de compétence défini pour la fonction, ainsi que les objectifs atteints seront déterminants.
L’appréciation des compétences et de l’atteinte des objectifs est réalisée par le supérieur hiérarchique, en règle générale une fois par année, lors d’un entretien individuel. Les écarts identifiés – attentes non remplies ou dépassées – doivent impliquer des mesures adéquates.
Le lien entre l’appréciation des prestations et la rémunération est parfois controversé. Si l’identification d’apports différents en termes de prestations est possible, le système ne devrait rendre d’emblée impossible une différenciation entre les salaires. Si une différenciation significative entre les prestations individuelles n’est guère possible, on prendra en considération une « prestation normalisée ».
Dans le cadre des moyens financiers disponibles d’une part, et d’autre part en tenant compte de la position dans la bande salariale, de l’expérience utile et des prestations individuelles, les salaires sont pilotés avec modération.
Ceci signifie que le salaire individuel est adapté graduellement en direction du salaire correspondant à l’expérience utile et au résultat de l’appréciation des prestations. L’ampleur de cette adaptation dépend des moyens financiers disponibles. L’évolution concrète du salaire est calculée, chaque année, au moyen d’une matrice.
Lorsque l’appréciation des prestations n’est pas possible, ou lorsqu’une organisation ne souhaite pas faire de différenciations liées aux prestations, le pilotage peut être défini en direction d’une « progression normale ».
La responsabilité dans les résultats de l’entreprise implique une participation correspondante. Dans le cadre d’une influence contrôlable sur les résultats, une participation adéquate aux risques et chances doit être possible.
Cette participation n’a de sens que si les résultats concernés (sous la forme de valeur ajoutée ou d’économie) peuvent être réalisés.